Ce qui se trame (Juillet)
Ce mois de juillet est tellement plein d’événements personnels qu’il me reste peu de temps pour le travail. Voilà tout de même où j’en suis.
Le 6 juillet, à l’Esco, j’ai fait ce qui sera sans doute le dernier concert complet du EP Le monde brûle, mais moi aussi. Bastien (mon drummer) était en ville, nous avons pratiqué pour nous remettre les chansons dans le corps et le show s’est super bien passé. Local Creature, en première partie, a joué une pièce où on pouvait entendre ma voix. Ça m’a beaucoup touchée. Nous ne nous sommes pas vu depuis plusieurs années, mais il y a sept ans, nous avions fait un peu de musique ensemble. Nous pourrions recommencer.
Mardi, le 22 juillet, je fais une petite performance solo dans le cadre de Nervure Queer. J’ai hâte d’entendre et de rencontrer les autres personnes qui performeront.
L’équipe de Zéa Calla a deux nouveaux membres, ajoutés pour la création du spectacle. Le travail ne commencera pas avant l’automne, mais c’est déjà très excitant pour moi de parler à ses nouveaux venus. Avec deux autres personnes qui participeront à la création du visuel du concert, je n’ai jamais été aussi bien entourée.
J’ai commencé l’enregistrement studio des voix pour mon album. Ça se concrétise. Le travail restant est du travail de finition, beaucoup de travail de finission.
J’ai fait l’animation de foule pour un événement végan. On prend les petites gigs qu’on peut.
Je n’arrive pas à avancer l’essai autant que je voudrais. J’imagine qu’en août, il me faudra donner les bouchées doubles si je veux respecter le calendrier prévu.
La révision des textes pour Spirale et Liberté est terminée. Ne reste plus qu’à attendre la publication des numéros cet automne. Entre-temps, je travaille sur une nouvelle recension pour Spirale.
On m’a aussi offert un petit contrat d’écriture que j’ai accepté. Je dis oui à tout, bien honnêtement.
Pas de temps pour la sorcellerie, sinon de manière très intime. Et j’en ai bien besoin.
La seule activité ici est la culpabilité.
C’est tout petit, mais c’est déjà ça.