Ce qui se trame (août)
Le mois d’août passe à toute vitesse. La vitesse du temps “gaspillé” à demander la permission de créer. Je reçois des refus, mais pas assez nombreux pour que je commence à croire que je fais assez de demandes. Au contraire. Je pourrais recevoir plus de refus.
Le 13 août, j’ai été invitée à CISM par Gabriel Bouvier-Pelletier pour discuter de l’affaire des 5 hockeyeurs accusés d’agression sexuelle. J’en ai profité pour aborder les concepts de “victimisation secondaire”, de “victime parfaite” et de “doute raisonnable”. Malgré le sujet de la discussion, j’ai passé une super soirée avec l’équipe.
Le prochain mois devrait me servir à avancer la production de l’album. Même si je considère que le plus gros de la création est derrière moi, il me reste de la finition à faire. Je ne suis pas une créature de détails, je perds vite mon intérêt à ce stade. Le plus dur sera de me motiver.
J’ai aussi commencé à concevoir le visuel de l’album avec une petite équipe. On va créer des images (parfois en mouvement) et vous serez en mesure de constater cela dans plusieurs mois. Personnellement, j’ai beaucoup de plaisir dans cet univers visuel chargé de symboles. Je me sens particulièrement inspirée.
Après un mois de juillet peu créatif, il est temps de me remettre à travailler sérieusement sur mon essai. Je dois le terminer au début de l’automne, selon mon calendrier de travail. C’est réalise, à condition d’y consacrer quelques heures par jours. C’est mon objectif.
J’ai aussi accepté de me joindre à deux projets: l’un en cinéma et l’autre en art visuel. Je suis très touchée qu’on pense à venir vers moi. Je ferai ce que je peux pour répondre aux attentes et y mettre du mien.
J’ai deux recensions qui seront bientôt publiées : l’une à Liberté, l’autre à Spirale. Je compte en faire le plus régulièrement possible.
Je crois que je serai prête à donner une série de cours de Tarot à l’automne. Comme c’est ma première fois, ça serait à très petit prix. Je dis ça, je dis rien.
Je travaille sur un nouveau projet dont je n’ose pas trop parler parce que je suis encore au stade de la recherche de financement. J’espère avoir la confirmation d’une supervision d’ici la fin du mois. Ça pourrait prendre la forme d’un postdoctorat. Ça pourrait aussi prendre la forme d’un projet de création. Une chose est certaine, d’ici un bon onze mois, ça ne prendra pas forme du tout.
Bref, je me renferme sur moi-même et je travaille autant que possible pour faire avancer ces différents projets. Au plaisir, donc, mais pas trop vite.
